Présentéisme : ce qu'il faut comprendre ! Par le Comité RPS 83

Lorsque l’on parle de présentéisme, on pense généralement à des salariés qui, bien que présents sur leur lieu de travail, sont peu investi dans les taches qui leur incombent. Telle n’est pas la définition retenue par les scientifiques.

RSE

Travailler toujours plus jusqu’à s’épuiser : une fausse bonne idée. Bien que peu visible, le présentéisme est un mal insidieux, aux conséquences néfastes aussi bien pour les salariés que pour les entreprises. Pour y remédier, il est important de savoir rééquilibrer les temps de vie.

 

Les spécialistes en parlent depuis quelques années : « présentéisme», « burn-in», implication excessive au travail, « workaholisme », autant de mots pour qualifier un mal être qui, selon des études économiques reprises par la DARES en 2016, coûte plus cher aux entreprises (et à la sécurité sociale) que l’absentéisme : de 13,7 à 24 milliards par an, entre 2,7 et 4,8 % de la masse salariale !

 

Venir travailler même lorsque son état de santé justifierait un arrêt de travail, prolonger ses horaires de travail au-delà du raisonnable pour accomplir une quantité de travail toujours plus grande, quantité aggravée par les nouvelles technologies qui font que les mails arrivent n’importe quand et n’importe où (grâce aux smartphones), prendre de plus en plus de médicaments pour la douleur - voire des substances illicites - pour tenir le coup, pour dormir et finalement craquer, être de plus en plus fatigué et devenir moins productif pour tomber épuisé !

 

Tels sont les symptômes et les conséquences de ce nouveau mal : le présentéisme qui réinterroge sur l’organisation du travail.

 

Le comité RPS 83 est constitué des organisations : UPV, UPA, UT83, CARSAT SE, AIST83, ACT méditerranée, UD FO, UD CGT, UD CFTC, UD CFDT, UD CFE-CGC, CMA, MSA